La trace du cinéma franquiste dans La buena nueva d’Helena Taberna : un cas remarquable d’intericonicité ; The trace of the Franquist cinema in Helena Taberna’s La buena nueva: a remarkable case of intericonicity

Le film La Buena Nueva d’Helena Taberna, sorti en 2007, est un cas particulièrement intéressant de relations intertextuelles et intericoniques qui alimentent la réflexion sur les emprunts et les empreintes entre les différentes œuvres. Du paratexte à l’hypertexte, de la citation à l’allusion et jusqu’au plagiat, ce film historique répond à l’horizon d’attente du grand public comme des cinéphiles. En usant de multiples références, notamment au film clérical franquiste La Guerra de Dios de Rafael Gil (1953), mais aussi à d’autres œuvres, cinématographiques ou non, le film interroge le spectateur sur le sens qu’il donne aux images dans le contexte actuel de curiosité renouvelée sur le rôle tenu par l’Église pendant la guerre civile et au-delà, sans que les aspects historiques du récit ne prennent le pas sur la dimension artistique de l’ensemble. ; The film La Buena Nueva by Helena Taberna, released in 2007, is a particularly interesting case of intertextual and intericonic relationships that fuel reflection on borrowing and footprints between different works. From paratext to hypertext, from citation to allusion and to plagiarism, this historic film responds to the expectations of the general public as well as cinephiles. Using multiple references, in particular to the Franquist clerical film La Guerra de Dios de Rafael Gil (1953), but also to other works, whether cinematographic or not, the film asks the viewer about the meaning he gives to the images in the current context of renewed curiosity about the role played by the Church during the civil war and beyond, without the historical aspects of the narrative taking precedence over the artistic dimension of the whole.